2011-01-17
Ceci est la porte d’entrée de mon immeuble, vue de l’intérieur.
Rien de bien intéressant. Elle n’est pas particulièrement bien ni mal entretenue. Pas spécialement haute ni petite, ni large ni étroite. Cependant, vous ne remarquez rien ? Si si, là, en haut à gauche :
Voilà. Repartons du début.
Depuis bien des années, diverses entreprises de serrurerie, de plomberie ou d’autres services croient bon de devoir rentrer dans un immeuble (sans doute grâce à une clef passe-partout type postier), de repérer les boîtes aux lettres, et d’enfourner dans chacune d’entre elles un prospectus publicitaire, puis de passer à l’immeuble suivant, jusqu’à épuisement des prospectus. Elles ont relativement récemment trouvé un moyen sournois de gagner l’argent des plus crédules en intercalant leur numéro de téléphone entre la mairie et les pompiers ou entre la police et le Samu dans un tract qui prend alors des allures purement informatives (pratique qui, franchement, devrait être interdite).
On pense régler le problème en collant un ou deux autocollants “Stop pub” sur sa boîte aux lettres. Oh que je suis naïf, pas un seul de ces spammeurs n’en tient compte, et je constate parfois qu’ils ont même essayé d’arracher un autocollant.
La dernière trouvaille de ces individus qui sont décidément d’une créativité époustouflante, c’est de placer l’un de leur tracts (en plus des boîtes aux lettres) sur la vitre de la porte principale de l’immeuble, du côté intérieur, faisant face à l’extérieur. De la sorte, le tract est très visible pour tous les passants, mais ceux-ci ne peuvent rien faire pour le décoller.
D’habitude je décolle ceux que je trouve à l’intérieur de ma porte. Mais ce soir celui-ci était juché au sommet de la vitre et du haut de mes 1 mètre 80 sur la pointe des pieds, impossible de l’atteindre. Je suis monté puis redescendu avec une longue tige en métal pour déloger le coupable morceau de papier qui était collé bien fort et qui, même une fois mis en miettes, révèle encore le nom du coupable :
On peut se dire que si je trouve le temps de bloguer à propos de choses si ridicules, je ne dois pas avoir grand-chose d’autre à faire. Et puis ces artisans ne sont ni les premiers ni les derniers à vomir du spam, ce n’est qu’une petite entreprise qui essaie de gagner sa vie, le pauvre quidam qui dépose les tracts gagne deux bouchées de pain pour cela, etc, etc. Mais aujourd’hui je m’en fous. Cela fait trop longtemps que chaque soir ces vagues de papier et d’encre gâchés viennent s’échouer dans ma boîte aux lettres. Et puis c’est peut-être un préjugé, mais il me semble que si ces entreprises ont besoin de faire appel à ce genre de procédé, c’est que leur bouche-à-oreille ne doit pas être mirobolant. Ce soir je n’ai qu’un souhait de pure méchanceté : être assez chanceux pour que cette page monte dans les résultats de Google pour la recherche “L’Atelier d’André Père et Fils”.
Une façon très simple de répondre à ces publicités agressives pourrait être la suivante :
Voili voilou, si vous connaissez d’autres moyens je suis très curieux de les connaître !